Super Smash Bros. for Nintendo 3DS [3DS]
Ça faisait longtemps qu’on l’attendait et voilà que le nouvel épisode de la série la plus fanboyesque de Nintendo pointe le bout de son nez. Cette nouvelle mouture est très particulière puisqu’elle se décline à la fois en version console de salon, mais aussi, et c’est une première, en version console portable. Ici, nous avons affaire à l’opus 3DS qui est paru avant l’opus Wii U, première incursion portable réussi ?
Petit détail assez aberrant lorsqu’on lance le jeu, il n’y a pas de cinématiques d’intro ! Il est vrai qu’aujourd’hui très peu de jeux proposent des cinématiques d’ouvertures mais tout de même, on se souvient tous des intro des anciens Smash qui figuraient parmi les meilleures des supports qui les accueillaient. Cela reste acceptable sur 3DS mais espérons que la version Wii U en possèdent une. Pour se réconforter, il est toutefois possible de visionner sur internet les superbes trailers en images de synthèse créées pour promouvoir les personnages.
On continue sur un bon point : le casting, puisque ce nouveau Smash Bros. ne déçoit absolument pas sur ce point.
Mega Man rejoint enfin la liste des combattants, Nintendo fait donc un grand pas pour promouvoir les licences de l’ère 8/16 bits qui la représentent VRAIMENT (on attend toujours Simon Belmont, Bill Rizer, Terra et un Hero de Dragon Quest). Au-delà de ça, Mega Man est un personnage vraiment intéressant à jouer et qui a une palette de mouvement très très riche, les fans seront contents.
Autre personnage très représentatif de Nintendo, Little Mac de Punch Out !! vient grossir les rangs. C’est un personnage intéressant, très rapide et possédant un gameplay assez particulier. On continue dans le rétro avec Pac-Man qui vient remplacer Snake en tant que Guest Star (on retrouve d’ailleurs pas mal de référence à Namco, comme les vaisseaux de Galaga en tant qu’objet). Un personnage très fun à jouer.
Comme nouveau personnage, on retrouve également Harmonie. La princesse next gen étant particulièrement intéressante à jouer car combattant avec son petit Luma. On retrouve également Palutena, s’étant échappée de Kid Icarus Upspring, autre jeu de Sora_Ltd. Autre personnage particulièrement intéressant à manier : Daraen, l’équivalent des magiciens de Fire Emblem. Amphinobi vient s’ajouter aux Pokémons jouables et aux personnages les plus rapides du jeu. Sora Ltd. ajoute également deux personnages représentatifs de la période casual de Nintendo : le villageois d’Animal Crossing, personnage ayant une très riche palette de mouvement, et l’Entraineuse Wii-Fit, utilisant les postures de Wii-Fit pour se battre. Enfin, on retrouve Shulk de Xenoblade pour promouvoir les nouvelles licences.
Deux personnages cachés dont j’ai envie de parler (attention spoiler) :
On retrouve également Bowser Jr juché dans son Junior Clown Car et se battant à la façon des anciens Super Mario, ce qui est intéressant c’est qu’en choisissant ses autres costumes, il est possible de prendre les autres enfants de Bowser pour combattre (un bon sens qui aurait dû frapper Mario Kart 8). Un autre personnage qui va faire plaisir aux nostalgiques : le Duo Duck Hunt, oui vous avez bien lu, on peut combattre avec le chien de Duck Hunt accompagné d’un canard du même jeu. C’est bien sûr un personnage à distance et qui donne l’impression de jouer avec le Zapper NES puisque beaucoup de ses coups font intervenir l’objet. On aurait pu craindre qu’il n’ait pas une palette de coups très originaux mais elle s’en sort plutôt bien en faisant figurer d’autres jeux Zapper (Clay Shooting, le jeu des assiettes inclut à Duck Hunt et Hogan’s Alley).
Voilà pour les nouveaux personnages, concernant les vétérans on note plusieurs différences.
Tout d’abord, Sheik et Samus sans armure ne sont plus des transformations mais des personnages à part entière, il n’est désormais plus possible de se changer en Sheik pour la princesse d’Hyrule et le final smash de Samus n’a plus le désavantage de la voir perdre son armure. De même Dracaufeu s’est séparé de son dresseur pour devenir un personnage à part entière, il n’est plus possible donc, de jouer avec Herbizarre et Carapuce. Enfin, les Ice Climbers ne répondent pas à l’appel, j’ai lu que la puissance limitative de la console était en cause, mais ils ne sont pas non plus présents sur la version Wii U. A noter qu’un rééquilibrage des personnages a été fait, ça peut vous perturber un peu si votre personnage favori est touché, si on prend l’exemple de Donkey Kong, son attaque Haut+B au sol n’est plus la même qu’en l’air et ne touche plus que les personnages lui faisant face.
Il y a également d’autres nouveaux “personnages” dont je n’ai pas parlé : ce sont les Mii. Ils symbolisent la nouveauté majeure de cet épisode qui est la customisation.
Lorsque vous créez un Mii, vous avez le choix entre trois types de combattant : boxeur, épéiste et tireur. Ces styles de combat étant très différents les uns des autres. Via le menu Customisation, vous pourrez par la suite les affubler des tenues et des couvre-chefs fantaisiste que vous aurez débloqués.
Heureusement, ce n’est pas tout. Puisque vous pourrez aussi donner un équipement et modifier les attaques spéciales de tous les combattants ! Chaque personnage peut porter jusqu’à 3 pièces d’équipement, chacune d’elle pèse plus ou moins lourd et octroyant des bonus et des malus en attaque, défense et vitesse.
Chaque attaque spéciale (B+une direction) possède désormais deux variantes à débloquer. Il est par exemple possible pour Bowser de remplacer son souffle infernal par une boule de feu traversant l’écran, d’augmenter la vitesse de la moto de Wario au détriment de sa résistance ou de remplacer le gobage d’ennemi de Yoshi par un coup de langue bondissant.
Bien sûr, il est possible d’activer ou non l’utilisation de combattants modifiés et la customisation n’est réservée qu’à certains modes (Smash, Classique, Aventure Smash et certains modes en ligne).
On en vient aux arènes, ce Smash Bros. possède 34 arènes jouables, ce qui est un petit peu plus que Brawl (si on ne compte pas les 10 arènes reprises de Melee). La grosse particularité, c’est que la grande majorité des arènes de la version 3DS sont exclusives à cette version, la version Wii U possède des arènes qui sont plus centrées sur des jeux consoles de salon au contraire de la mouture portable.
On trouve : 3D Land, qui nous fait traverser les stages du dernier Super Mario sur 3DS ; Buttes au butin, le terrain de New Super Mario Bros 2 qui est parfaitement dans le délire du jeu puisqu’il faut récolter le plus de pièces possible, au bout de 100, vous devenez en or et êtes invincible durant un certain laps de temps ; la Vallée Gerudo, accompagnée de sa sublime musique et faisant intervenir les sorcières Koume et Kotake ; la Locomotive des dieux de Spirit Tracks, on combat dessus alors qu’elle est en marche et il arrive beaucoup de choses durant le combat comme la destruction de certains wagons ; Dream Land, un terrain tout carré type Flat Zone où on traverse les niveaux du premier Kirby’s Dream Land, sûrement mon terrain favori à cause de la nostalgie ; Mute City, où on combat durant une course de F-Zero ; La Plaine de Gaur de Xenoblade avec son thème magistral qui possède un level design très particulier (les plate-formes principales se trouvent en haut de l’écran) ; Balloon Fight, terrain ayant un level design assez particulier également ; le Salon de Nintendogs ; le Ring de boxe de Punch Out !! ; le PAC-MAZE, où il faudra faire attention aux fantômes ; le Château de Dr Willy, avec son thème de psychopathe et où il faut combattre le Yellow Devil.
Il y aussi Magicant, le terrain de Mother et Earthbound. Celui-ci me permet de mettre en avant une petite nouveauté de gameplay qui est le recrutement, en effet lorsque vous jouerez sur ce terrain ou lorsque vous récupérez certaines pokéballs ou certains trophées d’aide, il vous sera possible de recruter des personnages qui joueront avec vous aussi longtemps qu’ils ne seront pas éjectés de l’écran. L’IA de ces partenaires et assez basique mais l’avantage tactique conféré n’est pas négligeable, particulièrement sur Magicant.
Continuons sur les subtilités de gameplay de cet épisode.
Lorsqu’un personnage dépasse les 100% de dégâts, il commence à fumer et entre en mode rage. Dans ce mode, plus le personnage subit de dégâts, plus sa force de projection augmente, le maximum étant atteint à 170%.
Il est maintenant possible de sauter sur la tête des adversaires, ce qui peut les gêner et aider à se sortir de situation difficile. Pour les pros, sachez qu’il est maintenant possible de s’accrocher à plusieurs sur les rebords (plus de edge hogging donc).
La Jarre magique et la Bombe X dans la version Wii U (je n’ai pas trouvé d’images pour la version 3DS).
Côté objet, ce Smash Bros. reprends tous les items qui ont fait le dynamisme de Brawl (Balle Smash, Trophée aide, Morceaux de Dragoon…) et en ajoute quelques-uns au passage.
On trouve donc : la Jarre magique, qui souffle un vent magique repoussant vos adversaires sur une large zone, très pratique pour les expulser sans qu’ils n’aient aucune chance de remonter ; la Genèse qui se reconstitue avec plusieurs pièces comme la Dragoon et qui est tout aussi mortelle ; la Bombe X, de forme “X” ou “+” et qui touche toute une partie de l’écran en s’activant ; la carapace bleue de Mario Kart ; la bombe Hocotate, très semblable au final smash du Capitaine Olimar ; le Scarabée qui s’accroche à vos adversaires et qui les envoie très rapidement vers le haut de l’écran ; la Super feuille ainsi que la Ceinture-fusée vous permettent de voler un cours instant ; la Massue Minerai à la même propriété que le sabre laser mais envoie une tornade dès lors que vous faites un Smash en la portant ; enfin, on retrouve parfois une cocote de Zelda, pas besoin de vous dire ce qu’elle fait.
C’est bien beau tout ça, mais on ne sait toujours pas si c’est maniable ou non sur 3DS. Le stick de cette dernière étant loin des sticks GameCube et Pro Controller en matière d’ergonomie.
Je dois avouer qu’il faut un temps d’adaptation, mais passé ça, le jeu se révèle très maniable bien que légèrement inférieure aux versions consoles (il arrive parfois de sortir un coup au lieu d’un autre, ce qui peut poser problème à haut niveau).
Si vous comptez prendre le jeu, n’oubliez pas de désactiver l’option permettant de sauter avec le stick !! Avec celle-ci, il est quasiment impossible de donner des coups simples vers le haut !
On en vient aux modes de jeux, un contenu riche est quelque chose d’essentiel à chaque jeu de la série, nous allons voir si cela est respecté.
Commençons par le classique mode… Classique (je l’ai pas déjà faites celle-là ?).
Premier changement : il est possible de choisir la difficulté avec une précision diabolique, celle-ci allant de 1.0 à 9.0. Chaque fois que le joueur obtient un Game Over, il perd une partie de l’argent amassé et la difficulté diminue de 0.5. Même s’il n’existe pas de différence perceptible entre deux “dixièmes de difficulté”, ça reste intéressant d’augmenter graduellement la difficulté en fonction de son niveau, surtout que plus la difficulté est grande, plus l’argent amassé est important. La difficulté jugée “normal” se trouve entre 2 et 3, cependant je vous conseille de pousser le cran de difficulté jusqu’à 7, 8 si vous voulez un challenge décent.
L’idée de difficulté et de prise de risque ne s’arrête pas là puisque entre les combats vous aurez le choix de prendre plusieurs routes, chacune débouchant sur un combat plus ou moins difficile en fonction de leurs couleurs. Bien sûr, plus la route est difficile, plus vous trouverez de pièces en chemin et plus vous aurez de chance de tomber sur un trophée durant votre balade.
Enfin, la dernière grosse innovation de ce mode c’est son boss final. On retrouve toujours les bonnes vieilles Créa-Main et Dé-Mainiaque agrémentées de quelques nouveaux patterns, mais aussi la Créa-Main Suprême venant remplacer bien vite ses deux consœurs à partir d’un certain seuil de difficulté. Le boss possède cinq formes différentes, toutes très différentes les unes des autres (n’ayant rien à voir avec des mains malgré son nom) et possédant des patterns originaux relevés d’une bonne dose de challenge. Clairement la bonne surprise de ce mode.
On retrouve également le mode All Star qui consiste toujours en un mode survie nous voyant affronter tous les personnages du jeu. Cette fois, les adversaires apparaîtront dans leur ordre de première apparition (de 1980 à 2013). Le mode est bien plus simple qu’auparavant et cela a été fait, je pense, pour qu’il puisse se faire en même temps que le mode Classique (ce que j’ai fait).
Et on arrive à un constat un peu triste, comme vous le savez, une grande partie de l’intérêt d’un jeu de combat en solo est de terminer le jeu avec tous les combattants, Smash Bros. n’échappe pas à cette règle et nous récompense par des trophées pour cela. Le nombre grandissant de personnage a rendu cette manœuvre chiante au possible, imaginez, il faut finir le mode Classique ET le mode All-Star 51 fois pour avoir tous les trophées et se rapprocher des 100% ! Un défi demande même de faire pareil pour le mode Aventure, ce qui est assez masochiste en soi.
On sent bien, tout de même, que ce n’est pas la faute des développeurs et qu’ils ont essayé d’alléger la chose en raccourcissant la durée des deux modes susnommés, espérons qu’ils feront quelque chose pour les prochains opus. On se rappelle de Tekken 6 et de son nombre incroyable de combattants qui proposait un mode Histoire/Arcade ne disposant que de 4 combats et qui arrivait superbement bien à faire passer la pilule grâce à un mode Aventure devant se faire en parallèle pour débloquer l’accès des personnages au mode Histoire.
On continue avec le mode Aventure Smash qui est un mode Aventure propre à la 3DS. Ne vous attendez surtout pas à un mode Émissaire Subspatial bis, parce que vous allez tomber de TRÈS TRÈS haut. Ce mode consiste en la traversée d’un niveau suivit d’un affrontement 4 contre 4.
C’est ce mode qui met le plus en avant la customisation, car en plus de porter un équipement pour booster ses stats et de changer ses attaques spéciales, il est possible de porter des objets utilisables durant la traversée du niveau (météores traversant l’écran, médikit, apparition d’objets comme le marteau…), ces derniers étant limité au poids que vous pouvez porter. De plus, le but du niveau est, en cinq minutes, de récolter le plus possible de bonus permettant de booster vos stats. Enfin, c’est dans le mode Aventure que vous débloquerez le plus d’éléments de customisation.
La chose sympathique, c’est que le niveau comporte beaucoup de petites missions à effectuer, comme de survivre ou d’abattre des ennemis ou des cibles dans un temps imparti, elles sont parfois données en entrant dans des portes mais aussi aléatoirement au fur et à mesure que le temps passe. Après l’achèvement du niveau, vos stats sont comparés avec ceux de vos 3 adversaires et l’affrontement commence. L’affrontement ne consiste pas forcément en un combat mais peut aussi être aléatoirement une course qu’il faudra disputer contre ses adversaires ou une épreuve consistant à atteindre le sommet d’un niveau le premier. Et je dois bien avouer avoir trouvé ça fun.
Cependant si le niveau du mode Aventure Smash est gigantesque et qu’il dépasse bien tous les niveaux des anciens Smash sur ce point, il ne demeure pas moins le seul niveau jouable de ce mode, ce qui fait que le mode Aventure Smash est très court et extrêmement répétitif. On le fait, 5 ou 6 fois pour découvrir toutes les sortes d’affrontements, le fait de pouvoir choisir sa playlist aidant à faire passer la pilule, mais passé ça, on s’ennuie ferme. J’ai eu l’occasion d’y jouer avec un ami et après 2 ou 3 essais, on s’est bien vite rabattue sur les autres modes de jeu.
Le stade est toujours présent et propose toujours les très fun lancer de sac de sable et smash en masse qui se décline en de multiples modes (smash contre 100, smash infini, smash cruel…).
Le cassage de cible a par contre été remplacé par le mode bombe Smash. Celui-ci fait donc intervenir une bombe qu’il vous faudra frapper le plus possible puis lancer avant qu’elle n’explose. Vous aurez deux essais pour vous arranger que l’explosif fasse un maximum de dégâts dans la zone de droite, remplie de cibles.
Ce mode est très original, il faut l’avouer, cependant il est commun à tous les combattants contrairement à son prédécesseur et il est donc peu probable que le joueur s’y investisse autant qu’avant.
Un autre nouveau mode est le mode Trophée à gogo qui permet de gagner un max de trophées en échange de votre monnaie et de votre aptitude à casser des caisses le plus vite possible, très fun.
Première image : Le mode Streetpass, bien qu’assez anecdotique, est très original et possède un gameplay assez complet.
Comme toujours, on retrouve le mode Smash qui permet de se fighter contre des ordis ou des joueurs. Je n’ai pas grand-chose à dire sur ce mode Versus, il fait ce qu’on lui demande et il le fait bien à quelques exceptions près… En effet, il n’est plus possible, comme avant, de changer la fréquence des objets, de créer des matchs avec des règles spéciales ou de changer la fréquence d’apparition des musiques, alors que la version Wii U propose tout cela.
Vous voulez savoir pourquoi ? Parce que Super Smash Bros. for Nintendo 3DS n’est pas une suite de Super Smash Bros. Brawl mais une version light, portable, de la version Wii U qui est le véritable 4e opus de la série et il est très important de le juger de cette façon. EDIT : lire la fin de l’article.
Outre le mode Aventure Smash, il est toujours possible de jouer jusqu’à 4 aux modes All-Star et Smash en masse (qui comprend toutes ses variantes). Le multi local est donc loin de décevoir.
Quand est-il du multi online ? Deux modes Versus vous sont proposés : le mode Pour le mode fun qui est l’équivalent du mode Smash et le mode Pour la gloire où vous combattez sans objet et dans des stages en version Destination Finale (c’est-à-dire tout plat et ne comportant aucun événement venant déranger les combats). Il est toujours possible de spectater les combats et de miser de l’argent sur les vainqueurs potentiels. Une nouveauté est le mode Conquête, durant certaines périodes définies par Nintendo, des combattants ou des équipes de personnages vont s’affronter, en gagnant des combats avec ces personnages vous augmenteraient leurs chances de réussite. À la fin de la période, si le personnage ou l’équipe que vous avez supportée a gagner, vous obtiendrez des récompenses.
Il existe malheureusement un gros défaut au online de ce Smash Bros. c’est qu'il lag comme pas permis. De ce que j’ai compris, les parties ne sont pas hébergées sur des serveurs mais sont hébergées par chaque utilisateur, donc les problèmes de connexion des 4 joueurs empatissent sur la partie. Parfois le framerate descendra jusqu’à un niveau critique et causera des freezes de parfois plusieurs secondes.
Dernier mode de jeu important : le sound test. Celui-ci est bien moins fourni en musique que Brawl ou la version Wii U cependant il vous permet de créer votre propre playlist et d’utiliser votre 3DS comme baladeur, ce qui est toujours sympathique.
Techniquement, le jeu est irréprochable et met à genoux les capacités de la petite 3DS. On le sent bien avec le long temps de chargement au lancement du jeu, les retours au menu 3DS un peu particulier ou les freezes apparaissant parfois lors du solo ou du multi local (extrêmement rare, je vous rassure). À cause de la faible résolution, les arènes font plutôt dans le petit pour garantir une lisibilité maximum. Cependant, il y a tellement d’action à l’écran, une modélisation 3D si précise et une fluidité, pourtant, si grande qu’il est difficile d’en vouloir au titre.
Au niveau musical, comme je l’ai dit il y a bien moins de musiques que dans Brawl cependant une bonne sélection de pistes a été faites et chaque stage dispose de 2 musiques associées.
Ce que j’ai aimé, c’est le nouveau menu theme qui est aussi épique et nostalgique que les précédents. Il aide toujours à ressentir ce que j’appelle l’esprit Smash Bros. C’est un sentiment de grandeur et de richesse propre à la série, on le ressent en se baladant dans les menus et en voyant tous les modes de jeu, tout ce qu’il y a à faire tout en écoutant une musique de ce style. Cet épisode a beau avoir un contenu bien plus rachitique les deux précédents, j’ai tout de même ressenti cet esprit.
Si vous cherchez à accomplir tous les défis et obtenir tous les trophées alors le jeu possède une énorme durée de vie, cependant certains défis sont très artificiels (il doit bien avoir 5 ou 6 défis type “terminer tel mode avec tous les personnages”). Si on rajoute à ça le online qui est aussi addictif que celui de de Mario Kart 7, il y a de quoi dépasser la centaine d’heures.
Verdict. Ce Smash Bros. possède encore une fois une très bonne sélection de personnage, le gameplay est toujours au top, le maniement sur 3DS est très correct, la réalisation technique est irréprochable et même impressionnante pour la plate-forme d’accueil. Le système de customisation est intéressant et permet de changer un peu la façon de jouer les vétérans.
Maintenant il faut bien garder à l’esprit que ce jeu a été développé comme une version light, voire même bridée de la version Wii U, ainsi du contenu a été amputé comme le mode événement, ou certaines parties du mode Smash comme le fait de combattre avec des règles spéciales ou de changer la fréquence d’apparition des objets, de plus il y a très peu de nouveaux modes. Le mode Aventure Smash qui est exclusif à la 3DS possède un intérêt et une rejouabilité très limité. Le mode Classique s’en tire bien en récompensant la difficulté et la prise de risque du joueur, mention pour le nouveau boss final. Le multi local est toujours très bon et le online est très addictif bien que laggant très régulièrement. Enfin, le jeu possède toujours une très bonne durée de vie.
Il y a trois raisons qui peuvent vous faire préférer cette version à la mouture Wii U : les arènes exclusives qui sont en grand nombre, le fait de pouvoir jouer n’importe où et bien sûr la 3D stéréoscopique qui est toujours un plus. En dehors de ça et si vous ne comptez prendre qu’une version, je vous conseille bien sûr de prendre le jeu sur Wii U.
Bien qu’elle souffre d’un manque de contenu, l’incursion de la série sur portable est très réussi, on tient encore un grand hit de la 3DS !
**Note : **ce test a été illustré et publié le 11/10/2018. J’ai choisi exceptionnellement de changer la date de publication car je trouve que ce test est beaucoup trop ancré dans l’époque où je l’ai écrit. J’ai acheté le jeu day one et quand j’ai écrit ce test, je croyais que la version portable était extrêmement amputée par rapport à la version console de salon qui allait sortir, voilà pourquoi je fais l’éloge du jeu ici. Je me suis quand même bien amusé dessus (jouer à Smash Bros. sur console portable c’est quelque chose !) et je trouve que la version 3DS est beaucoup moins à blâmer pour ce qu’est devenu Smash Bros. Lisez mon test de la version Wii U si vous voulez avoir mon avis sur la globalité du 4e épisode.
Date de sortie : 2014
Version testée : 1.0.2