Super Smash Bros. Brawl [Wii]
Attendu comme un messie, la franchise la plus fanboyesque de Nintendo aura su se faire attendre auprès des joueurs. Entre Melee et l’épisode N64 le fossé était large mais entre la Wii et sa petite sœur le hardware est quasiment identique et quand on sait que le soft ne tire pas du tout partie des capacités de la Wiimote, il y a de quoi craindre la simple mise à jour.
La première chose qui frappe dans cette épisode c’est le casting. C’est au total 35 personnages que vous aurez à disposition dans cet opus (40 en comptant les différentes formes). Nintendo a du à la fois racler ses fonds de tiroir (Pit de Kid Icarus, je vous laisse la surprise pour l’autre), prolonger ses licences populaires (Meta Knight et Roi Dadidou de Kirby, Dresseur de Pokémon avec les 3 starters sous différentes formes), promu ses licences actuelles (Capitaine Olimar de Pikmin et Lucas de Mother 3) et même aller chercher des personnages d’autres licences connues (Snake et Sonic). Difficile de ne pas être comblé pour le fan Nintendo
Question terrain de jeux, c’est aussi complet. On se retrouve, d’une part, avec encore plus de nouveaux terrain que pour l’ancien épisode mais on a aussi droit aux stages de Melee (original, quand ils n’ont pas été remanié) et même à un éditeur de stages relativement complet. En vrac, on retrouve la Place Delfino de Super Mario Sunshine, le vaisseau pirate de Windwaker, les colonnes lances de Pokémon 4G, Wario Ware, les maps retro de Donkey Kong et Mario Bros., le Pictochat ou encore Green Hill et Shadow Moses. Aussi recherché que les personnages, les arènes sont très loin de décevoir
A droite : Toutes les arènes de Melee sont présentes !
Que serait Smash Bros. sans ses objets ? Pour aider les opportunistes ou mettre encore plus le souk dans les batailles, on retrouve un choix d’objet encore plus important : les 3 morceaux de Dragoon à collecter pour se débarrasser quasi à coups sur d’un adversaire, la bombe intelligente piégeant tous les adversaires prit dans l’explosion pendant plusieurs secondes, le piège de Animal Crossing enterrant et immobilisant tous ce qui y tombent, le curry extrafort vous faisant cracher des flammes durant une certaines périodes ou encore le terrible lance pétards, meurtrier pour tous ceux se trouvent trop loin de vous
On retrouve également quelques objets amélioré comme le Nintendo Scope qui permettra de rester mobile pendant son chargement ou encore l’attaque en vrille de Metroid qui n’est désormais plus un simple objet mais un badge à porter. En sus de tout ça, on retrouve les trophées aide s’utilisant comme des Pokeball mais faisant intervenir des personnages non jouable pour des attaques musclé (Samurai Goroth, Kat et Ana, Lin de Fire Emblem, Andross, MKIII de Custom Robo Arena ou encore Gray Fox…) et le meilleur pour la fin avec la balle smash qui, une fois brisé, permet de déclencher le Final Smash de chaque personnage (leur attaque ultime propre). Les Final Smash ont des effets très divers et on a même parfois des transformations jouable (comme avec Bowser, Wario ou le Land Master avec Fox ! )
Le jeu est assez gentil pour nous proposer toutes les façon de jouer que propose la Wii, que ce soit uniquement la Wiimote, le combo Nunchuck Wiimote ou encore la manette Gamecube/Wii classique. Les joueurs sérieux, cependant, choisiront bien vite ces deux dernières manettes comme étant le meilleur niveau de confort
A gauche : Les entrées des personnages que l’on avait perdu dans Melee sont de retour
Maintenant que l’on est sur que le contenu est de qualité, il faudrait analyser le contenant alias les modes de jeux. On retrouve le très classique mode… classique. N’ayant pas pris une ride, il consiste toujours en une succession de match, s’étoffant au fur et à mesure que vous débloquez des stages et des personnages, jusqu’à l’affrontement contre l’éternelle Créa Main (et sa consoeur dans certain cas). En passant, vous aurez toujours les deux épreuves de destruction de cibles mais plus celle consistant à atteindre la sortie le plus vite possible (celle-ci ayant été supprimé pour accueillir les cinq niveaux de cible)
Pas vraiment de quoi s’affoler jusqu’à ce qu’on s’aperçoit que le mode Aventure de l’épisode précèdent qui était commun à tous les personnages a été remplacé par l’Émissaire Subspatial. Et là, c’est difficile d’expliquer la différence. On a droit à un système de sauvegarde, une carte du monde, un scénario narré par de superbes cinématique, la possibilité de jouer en coopération et quelque chose de 100 fois plus long que le mode dont il est tiré
L’histoire est… confuse, je pense que c’est le mot. Il faut dire que Nintendo a tout de même fait l’exploit de réalisé une quantité conséquente de cinématique sans jamais que ses personnages ne disent mot, alors forcement ça n’aide pas.
Globalement, il s’agit de l’union des bon personnages contre les mauvais gouverné par la créa main. Ceux-ci ayant trouvé une nouvelle arme pour emprisonné les lieux et les personnages et les contrôler à leur guise. Les personnages incarnés ne se réuniront pas sous la forme d’un seul groupe comme c’est le cas dans un Fire Emblem mais formeront des équipes qui varieront en taille et se réuniront par les fils du destin jusqu’à la bataille finale. Si le scenario ne surprend pas de par sa complexité, sa réalisation est elle, en béton armé. Le comique est archi présent et on prend beaucoup de plaisir à voir les personnages et l’univers de Nintendo évolué et se réunir. La plus grande épopée de la firme et le pire c’est qu’on en redemande
Si vous aimiez la grandeur du Temple de Zelda dans le mode aventure de Melee, alors vous allez être servit, puisque le nombre de niveau comme celui-ci dans l’Émissaire subspatial est faramineux en plus qu’en étant plus complexe. On aura droit bien sur à des boss venant d’univers différent, repris plus tard dans le mode Smash Boss où il faudra tous les battre dans un mode survie. A noter qu’un système de pourcentage est également présent
En complément des différent trophées, toujours à collecter. On a droit aux vignettes, représentation des personnages et objets en 2 dimensions mais cette fois sans description. Pour alléger un peu cette peine, l’Émissaire subspatial vous propose de coller ces vignettes sur les badges des personnages pour augmenter leurs caractéristiques (à repartir intelligemment les vignettes varient de taille). Cette fonction, franchement anecdotique en mode normal, devient vite indispensable dans les derniers modes de difficultés
Concernant les autres modes. On retrouve toujours le mode All-Star vous permettant d’affronter tous les personnages du jeu en mode survie, le plus intéressant mode Évènement vous faisant jouer des matchs selon des critères préétablis et qui se retrouve dans cet épisode agrémenté de trois modes de difficulté et le classique stade avec toujours la destruction de cible, le lancer de sac de sable, les smash en masse et le smash boss évoqué plus haut. La grosse nouveauté c’est le fait de pouvoir jouer à deux dans TOUS les modes évoqué dans ce paragraphe (le mode évènements se retrouve, pour le coup, avec des missions spécial deux joueurs)
Ça s’était le mode solo. Pour le mode groupe, on retrouve les sous modes Brawl (identique à Melee) permettant de se taper jusqu’à quatre, au dessus de quatre le mode roulement permet d’alterner les joueurs (ça n’a pas une grosse utilité mais je le précise). On retrouve toujours, le mode tournoi accueillant jusqu’à 32 joueurs, ou le nouveau mode Combat spécial permettant de fixer certaines règles comme de combattre avec des PV ou encore de combattre avec des personnages géant, métal, avec la gravité/le temps/la caméra changée ou subissant des dommages en continue. Combiné à la création de stages, les plus imaginatifs auront de quoi s’amuser quelques heures
Ensuite on retrouve le mode très attendu : CWF Nintendo, qui va enfin permettre de jouer en ligne. Alors là soit vous jouez en code ami et vous pourrez jouer en mode brawl mais également au mode Smash en Masse et dans le Home Run Smash. Soit vous prenez le mode anonyme et vous pourrez jouez en combat simple 2 minutes (donc pas de collectes de pièces ou de vies) mais vous pourrez régler parfaitement la fréquence ou l’apparition ou non d’objets, soit vous pourrez jouer en équipe deux contre deux. A noter qu’il est aussi possible de spectater et de miser des pièces sur le gagnant avant le combat
Au jour d’aujourd’hui, pour ce que j’ai pu tester. Quand les parties ne sont pas ponctué d’énormes ralentissements et que les adversaires ne font pas de l’anti-jeu (à savoir deux adversaires jouant en coopération total dans le mode chacun pour soi) et bien il y a franchement moyen de s’amuser et d’avoir des combats intéressant. On déplore encore une fois les fonctions online de la Wii avec le fait de ne pas pouvoir communiqué du tout avec ses adversaires/alliés que ce soit par écrit ou par oral. Les moment, parfois long, de recherche de partie sont meublé par un stage vide d’entrainement où vous pouvez vous entrainer contre le sac de sable
Au sujet du mode Bonus. Il y a quelques truc que je n’ai pas évoqué, vous pourrez admirez et éditez librement vos photos et vidéos prise du jeu (et il y a moyen d’en faire un paquet étant donné que vous pouvez en prendre à n’importe quel moment du jeu en réglant l’angle de caméra), jouer aux chefs d’oeuvre, c’est à dire, des versions d’essai de jeu NES, SNES et N64 (il faut bien que Nintendo fasse connaitre ses licences et tourner sa boutique virtuelle, ça reste un plus très agréable) et consulter les défis, qui est un tableau de défis à réaliser pour obtenir des musiques, stages ou trophées, le système est très bien fait et ne vous permet de voir les conditions pour obtenir un défi, non obtenu, que si vous avez remplit celui sur les cotés dans un tableau de plusieurs cases
On fini par le mode données qui permet d’admirer les différentes cinématiques du jeu et même quelques cinématiques promotionnelles assez sympathique. Mais aussi de consulter toutes sortes de vos statistiques.
Il comporte aussi la banque sonore (sound test), se composant d’une quantité phénoménale de musiques à débloquer. Des thèmes original que l’on retrouve avec plaisir, qu’ils ne soit pas retouché (Thèmes de F-Zero, Metal Gear, Kid Icarus…) ou étant des arrangements de très bonnes qualités (là je ne pourrais pas tous citer mais chaque séries y a droit, Melee y compris) ou en un peu plus rare de très bon medley. On peut aussi mentionner les musiques original de ce Smash Bros. dont le très bon main thème, chanté en latin et composé par Uematsu
On aurait qu’une seule envie, c’est mettre le CD dans une chaine hi-fi et s’écouter tout ça comme au temps de la Playstation. Heureusement, les morceaux ne sont pas condamné à rester dans un sound test bien tapis dans les profondeurs du jeu, si vous passez par le menu option vous pourrez régler la fréquence d’apparition, très précisément, des musiques et libérez certaines pauvres pistes qui n’avait que peu de chance de se faire écouter. Là, il n’y a pas à dire le travail fait est énorme
Et enfin on termine par la durée de vie. Au vu de ce que propose le jeu, il semble impossible de se faire correctement celui-ci sans y passer, au minimum, une cinquantaine d’heures. Les acharnés y passeront certainement le décuple… Il y a vraiment de quoi faire !
Avec quasiment le même matériel, Nintendo nous propose un jeu incroyablement complet qui vient se greffer sur ce qui faisait l’ancien épisode en l’améliorant considérablement. Le plaisir de jeu est complétement renouvelé que ce soit par le casting impressionnant de personnages, de niveau, de musiques et d’objets. La coopération, le mode aventure “L’Émissaire Sub-Spatial” et le CWF Nintendo contribue, avec plein de petites choses, à encore accroitre l’intérêt du jeu. Le temps passé sur le titre est long et si court à la fois. Définitivement un must-have de la console
Date de sortie : 2008
Article publié originellement sur Gamekult le 28/06/2013