Super Mario Galaxy [Wii]

Après avoir pris des vacances mouvementées sur l’île Delfino, Mario reprend du service dans un épisode toujours plus haut en couleurs.

Ça y est ! C’est le jour de la Fête de l’étoile au Royaume Champignon. Mario rejoint la cour du château où la fête bat son plein quand soudain Bowser saborde celle-ci avec ses forteresses volantes - enlèvePeachaupassage - et déclare qu’il va bâtir un nouvel empire galactique. Mario, intrépide, se lance à sa poursuite.

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Si vous cherchez la complexité scénaristique c’est encore raté pour cet épisode (mais vous devez avoir l’habitude au bout de 25 ans). Reprendre les mêmes bases scénaristiques est devenu un gage de qualité et permet à tous les types de joueurs de s’y retrouver. On peut toutefois s’intéresser plus en détail au background du titre. Le jeu s’attarde sur plusieurs thèmes : le cosmos, la maternité et même le cycle de la vie à travers les lumas et la nouvelle princesse Harmonie (une belle copie contemporaine de Peach) qui seront les principaux adjuvants de Mario durant sa quête. Ces derniers récupéreront Mario à bord de leur vaisseau spatial lors de sa poursuite contre le monstre et –>prétexte<–ront que le vaisseau a besoin de l’énergie des étoiles pour se déplacer. Mario devra alors visiter toutes sortes de galaxies et récupérer les étoiles disséminées dans tous ces mondes.

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À droite : le background d’harmonie est dévoilé progressivement via un livre pour enfants

Quasiment chaque galaxie compte trois étoiles à obtenir plus une bonus sur laquelle je reviendrais. Le niveau changera selon celle choisie et mis à part quelques rares fois où vous pourrez vous éloigner de l’étoile correspondante pour en obtenir une autre le niveau vous cloisonnera et il vous sera impossible de dévier du chemin. Ici aucune chose annexe telle la récolte des pièces rouges, l’obtention d’étoiles avec la récolte de cent pièces ou la recherche d’étoiles secrètes. Même si le choix du parcours des niveaux est libre pour le joueur, on peut accuser ici une certaine linéarité qui pourra nuire à l’exploration des niveaux.

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Mais pas de Mario Galaxy sans galaxie, aussi on passera un temps incroyable à tourner autour des parcelles de niveaux sphériques, de tailles très variables, pour trouver un canon étoile qui permettra à Mario de voyager dans la galaxie, volant de planète en planète jusqu’à celle qui contiendra l’étoile spécifiée. Bien sûr on s’éloigne de ce schéma plus d’une fois. Le renouvellement de cet épisode est comme toujours assurée de fort belle manière pour garantir un divertissement permanent.

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Les mouvements de base sont toujours là : les habituels double et triple sauts (par contre coup de gueule pour ce dernier qui est quasi-impossible à faire dans cet épisode), attaque rodéo, saut retourné/mural/en longueur… Par contre la nouveauté c’est qu’il n’y a plus de bouton de frappe, plus de coup de poing/de pied/mouvement de break dance. À la place, Mario utilise la puissance d’un luma pour faire une attaque tourbillon qui lui permet aussi de sauter plus haut (ce qui devient vite aussi utile qu’un double saut, c’est dire). Comme je l’ai dit, il n’y a aucun bouton pour cela, ce mouvement s’effectue donc en donnant un coup de poignet avec la Wiimote.

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L’autre spécificité tirant parti des contrôles novateurs de la Wii est la visée étoile. Elle permet de récupérer et de tirer des fragments d’étoile en visant l’écran. Ces derniers ont un peu le même statut que les pièces à récupérer et permettent aussi de récupérer des vies au bout d’un certain nombre. Alors rassurez-vous, ce Mario ne se transforme pas en jeu de tir pour autant puisque ces fragments sont inefficaces contre 98% des ennemis. Ils servent surtout de monnaie d’échange aux goinfres luma pour obtenir des niveaux spéciaux et à effectuer de très rares actions contextuelles. C’est en général un bon moyen d’occuper le joueur pendant les phases de voyage planétaire où il balaiera frénétiquement l’écran pour en récupérer le plus possible.

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Les habituelles transformations de Mario sont toujours là : Mario fleur, étoile… mais beaucoup d’autres apparaîtront telles que Mario abeille, boo ou même ressort (intéressante mais délicate à manier). Il y a aussi quelques actions spéciales telle que la spirale de Mario lors de la sortie des tourbillons de sable, le fait d’utiliser les carapaces comme des propulseurs sous l’eau ou le contrôle de l’attraction des étoiles bleues avec les changements de gravité des niveau 2D… il est impossible de définir un gameplay précis tellement celui-ci part dans tous les sens et contribue à l’originalité du titre.

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Certaines comètes blanches et violettes donnent un peu de challenge au jeu, pour le reste c’est très plat

Les niveaux sont extrêmement variés et le jeu est très réussi artistiquement et techniquement pour la console, comme on pouvait s’en douter. Ce qui change par rapport aux autres Super Mario c’est que pour la première fois les musiques sont entièrement orchestrées, une écoute des musiques “Good Egg Galaxy” et “Battlerock Galaxy” suffira à vous persuader de la qualité de celles-ci.

Allez, venons-en à la durée de vie. Comptez dix à quinze heures pour finir le jeu à 100%. Nintendo a dû s’apercevoir qu’il ne remplissait pas le cahier des charges à un stade avancé de la réalisation puisqu’il vous propose une fois le jeu fini complètement de vous le retaper en entier SANS AUCUN CHANGEMENT autre que le skin du personnage principal (un indice, il est vert). La récompense pour obtenir les 200% (cette fois) est très minime par rapport au temps perdu sur le jeu. Enfin je suppose que si vous aimez vous refaire des jeux rangés au placard depuis plusieurs mois ou que vous êtes un fan absolu de Mario ça peut rajouter un peu de rejouabilité. Pour ma part je trouve que c’est une aberration et que c’est indigne d’un jeu de ce standing.

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Pas prise de tête, ce Mario ne cessera de vous émerveiller, dommage qu’il y ait encore eu une baisse de difficulté. On pourra tout de même se réconforter en se disant que c’est un très bon divertissement.

Développeur: Nintendo
Année de sortie: 2007
Article publié originellement sur Gamekult le 12/06/2013